lundi 15 novembre 2010

Qu'est-ce que le Qi, l'énergie Vitale ?


Le qi (en chinois, prononcer « tchi ») ou ki (en japonais, kanji ), est un mot chinois qui a pour traduction « vapeur », « exhalaison », « fluide », « influx », « énergie », le terme le mieux adapté étant « les souffles ». Il s'agit d'un concept essentiel de la culture chinoise.

Dans cette approche spirituelle, le qi englobe tout l'univers et relie les êtres entre eux ; dans un organisme vivant, il circule à l'intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre », seika tanden au Japon et dantian en Chine. Il est donc présent dans toutes les manifestations de la nature.

Le concept de qi n'a pas d'équivalent précis en Occident. On peut toutefois noter de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de pneuma (ayant pour traduction « souffle »), et dans la même optique avec la notion d'esprit, en latin « spiritus » (dérivé de spirare = souffler) qui signifie souffle, vent.

Un concept indien s'en rapproche : le prana.

Le qi, principe fondamental de l'univers

Dans la cosmologie chinoise, le qi, ou souffle originel, précède la scission binaire du yin et du yang, elle-même à l'origine des dix-mille êtres (wanwu) qui composent tous les êtres du monde. On remarquera que le qi est à l'œuvre dans les règnes vivants, mais également dans le règne minéral : les nervures du jade, en particulier, sont considérées comme inter-agissant avec les veines du corps humain. Par ailleurs, dans la peinture chinoise, les strates géologiques des montagnes sont une des manifestations macro-cosmiques du qi.
Ainsi, le concept de qi est présent dans toutes les manifestations de la nature.
Dans la philosophie chinoise, le qi est associé au li, principe structurel ayant une connotation morale.
Dans la spiritualité indienne, le pra-na est un équivalent du qi.
Le centre des énergies

Le centre des énergies (dantian en chinois, hara ou seika tanden en japonais), point d'intersection de tous les méridiens, est donc le « carrefour » du qi. Il se situe dans le ventre, à deux largeurs de doigt (environ 3 cm) sous le nombril.
Ce point est un symbole fort dans cette croyance. On peut remarquer que :


•lorsqu'une personne respire, c'est son ventre qui se gonfle et se dégonfle (les poumons s'étendent vers le bas en poussant le diaphragme et les viscères à l'inspiration), on peut le constater en regardant une personne dormir ;
•le centre de gravité du corps humain se situe vers cet endroit : si l'on allonge une personne sur une balançoire à bascule, il faut que ce point soit au dessus du pivot pour que la planche puisse rester horizontale ; au judo, de nombreuses techniques de projection consistent à bloquer le corps sous ce point pour le faire basculer ;
•la mère porte le fœtus dans son ventre.

La coïncidence de ces phénomènes explique l'importance qu'ont pu accorder certaines cultures à ce point précis du corps. La manifestation la plus dramatique de l'importance de ce point est sans doute le seppuku (suicide rituel japonais parfois appelé à tort hara kiri), qui consiste à s'ouvrir le ventre avec un tanto- (couteau-sabre).

Les applications de la théorie du qi
La médecine chinoise se base en grande partie sur la notion du qi. Dans cette médecine, on y distingue les liquides organiques, le sang et le qi, qui est lui-même subdivisé en plusieurs types.

La notion de qi est à l'origine de techniques comme l'acupuncture et les massages qui consistent à stimuler les points de rencontre des méridiens ; l'équilibre alimentaire et l'exercice tels que ceux pratiqués dans les arts martiaux dits « internes » comme le taiji quan, et la gymnastique, basée sur la respiration, qu'est le qi gong, Leur but est de maintenir l'équilibre et le dynamisme du qi dans le corps. De même au Japon, le but du shiatsu (massages) et des exercices physiques (dont les exercices respiratoires) est de stimuler le ki.

La maîtrise du qi fait aussi partie de l'enseignement avancé des bouddhistes à travers la méditation et divers exercices, ce qui met l'accent sur l'aspect du qi lié à l'activité mentale.


Dans cette approche spirituelle, le qi englobe tout l'univers et relie les êtres entre eux ; dans un organisme vivant, il circule à l'intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre », seika tanden au Japon et dāntián en Chine. Il est donc présent dans toutes les manifestations de la nature.

Le concept de qi n'a pas d'équivalent précis en Occident. On peut toutefois noter de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de pneuma (ayant pour traduction « souffle »), et dans la même optique avec la notion d'esprit, en latin « spiritus » (dérivé de spirare = souffler) qui signifie souffle, vent.

Plusieurs concepts de la philosophie indienne s'en rapprochent, tels que le prana, le soma ou l'ojas.

Source wikipédia

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