(vitamines, minéraux, acides gras ou acides aminés) manquants ou en quantité insuffisante dans le régime alimentaire normal d'un individu. À la différence des additifs alimentaires, qui sont mélangés à certains aliments, le complément est une source concentrée qui est vendue de façon isolée.
Une cuisine saine est censée fournir une alimentation équilibrée répondant aux AJR et évitant ainsi le besoin de suppléments alimentaires. Toutefois, le mode d'alimentation moderne peut induire certaines carences alimentaires.
Par exemple, un homme adulte à l'activité moyenne aura besoin de 0,8 gramme de protéines par jour et par kg ; la consommation de viande lui permettra d'atteindre ce montant assez facilement ; en revanche, la consommation exclusive de salade ne le permettra pas. Toutefois, l'homme a également quotidiennement besoin d'un certain apport de fibres pour sa digestion et son transit intestinal, fibres qui lui seront apportées par la salade et non pas par la viande.
Les bébés et enfants ont besoin d'apports en vitamine D, laquelle devrait idéalement être apportée par l'alimentation, mais sera souvent prise sous forme de compléments alimentaires en raison de sa faible disponibilité dans la ration quotidienne. En Europe, la vitamine D était jusqu'à récemment souvent apportée par l'huile de foie de morue.
De même, les femmes ont des besoins 77 % plus élevés que les hommes en fer, et ce dès la puberté (en raison des pertes dues aux règles ou aux accouchements), ainsi qu'en calcium lors de la ménopause (pour éviter l'ostéoporose, conséquence des modifications hormonales).
Or les aliments vont contenir des quantités variables de vitamine D, de fer ou de calcium. Il en résulte que seule une alimentation équilibrée, associant des aliments de types nutritionnels différents (ou au pis aller un apport en complément alimentaire) peut assurer les apports des éléments indispensables.
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